Les secrets pour bien préparer son business plan avant de solliciter le Kbis

30 août 2025

Pourquoi un business plan solide est essentiel

Vous rêvez de créer votre entreprise et vous vous imaginez déjà en train de piloter votre activité, de fédérer une équipe passionnée ou de révolutionner un marché ? Pour donner vie à vos ambitions, vous savez peut-être déjà que votre projet doit s’appuyer sur des bases solides. L’une de ces bases incontournables est le business plan. Il ne s’agit pas seulement d’un document administratif destiné à plaire aux banques ou aux investisseurs : c’est avant tout votre feuille de route, celle qui vous accompagnera dans vos décisions stratégiques, vos choix budgétaires et, en bout de course, la façon dont vous défendrez votre dossier pour obtenir votre précieux Kbis.

De mon expérience de plus de dix ans en tant que consultante auprès d’entrepreneurs, j’ai constaté que de nombreuses personnes sous-estiment l’importance de ce document. Certains le voient comme un exercice purement théorique. Or, un business plan cohérent et bien préparé va bien au-delà des chiffres. C’est un outil de communication qui met en valeur la viabilité de votre projet, en mettant l’accent sur votre vision, votre organisation, le potentiel de votre marché et la manière dont vous prévoyez de générer de la valeur sur le long terme. Alors, si vous comptez rapidement obtenir votre extrait Kbis, ne vous précipitez pas : accordez-vous le temps, dès aujourd’hui, de bien construire ce plan fondateur.

Clarifier votre vision entrepreneuriale

Avant même de coucher vos idées sur le papier, prenez le temps de clarifier votre projet. Où vous situez-vous sur le marché ? Comment vous démarquerez-vous de vos concurrents ? Quelles sont les valeurs qui guideront votre entreprise ? Répondre à ces questions vous permettra de donner une direction claire à votre business plan et de savoir, en un coup d’œil, vers quelle trajectoire vous souhaitez faire évoluer votre structure.

Par exemple, si vous envisagez de lancer une boulangerie artisanale dans votre quartier, vous devez d’abord définir la philosophie globale de votre établissement : privilégier des ingrédients locaux et bio pour vous positionner sur un segment haut de gamme ? Ou plutôt développer une offre de pain accessible et très diversifiée pour toucher une clientèle plus large ? Chacune de ces orientations aura des implications directes sur votre stratégie tarifaire, vos besoins en main-d’œuvre, et même votre agencement intérieur. Cette vision générale doit apparaître clairement dans votre plan, car elle conditionnera toutes vos étapes ultérieures, y compris vos démarches pour obtenir le Kbis.

Analyser le marché en profondeur

Un business plan performant se construit toujours sur une analyse de marché rigoureuse. Il ne s’agit pas seulement de jeter un coup d’œil sur le nombre de concurrents dans la région ou de vérifier la présence de clients potentiels. Vous devez véritablement aller au fond des choses et comprendre les tendances de votre secteur, le niveau de concurrence, les attentes des consommateurs, ainsi que les évolutions à anticiper. Cette démarche repose généralement sur la collecte et l’étude de différentes données, qu’elles soient quantitatives ou qualitatives.

Pour en revenir à l’exemple de la boulangerie, n’hésitez pas à examiner : combien de boulangeries se trouvent dans un rayon de deux kilomètres ? Quelles fourchettes de prix pratiquent-elles ? Le flux de passage piéton devant votre futur local est-il suffisamment important ? Des études menées par des chambres de commerce ou des organismes professionnels peuvent vous aiguiller. L’objectif est de fonder votre projet sur des constats vérifiés, de manière à convaincre vos partenaires (banques, investisseurs ou même associés) que vous savez où vous allez. En outre, cette analyse restera un outil efficace lorsque vous réaliserez vos demandes de financement et que vous présenterez votre dossier pour l’obtention du Kbis.

Définir une stratégie marketing et commerciale claire

Vous avez une vue d’ensemble de votre marché, mais il est maintenant crucial de déterminer comment vous comptez aborder votre clientèle et générer du chiffre d’affaires. Cette stratégie traduit concrètement votre vision et votre positionnement. Les axes à détailler pourraient porter sur votre politique de prix, votre mode de distribution, et vos actions de communication. Vous pouvez préciser dans votre business plan les campagnes publicitaires envisagées, le type d’outils digitaux que vous utiliserez pour vous faire connaître (réseaux sociaux, référencement, emailing) et les partenariats que vous pourriez nouer. Les partenaires commerciaux, comme les fournisseurs, doivent également être mentionnés, surtout s’ils jouent un rôle essentiel dans le bon déroulement de vos opérations.

Exemple concret : si vous prévoyez de vendre des viennoiseries artisanales pour un segment de clientèle plutôt haut de gamme, vous pourriez mettre l’accent sur les réseaux sociaux de proximité et la distribution via des marchés locaux, tout en proposant à quelques restaurants gastronomiques de revendre quelques-unes de vos spécialités. Dans le cas contraire, si vous visez la plus large audience possible, vous pourriez travailler votre présence en ligne sur un site vitrine, organiser des livraisons à domicile, ou nouer un partenariat avec un service de livraison rapide. Tous ces choix doivent être cohérents, partant du positionnement que vous aurez choisi et de votre étude de marché préalable.

Soigner la partie financière pour rassurer les partenaires

Au-delà de l’analyse de marché et de la stratégie marketing, l’aspect financier de votre business plan doit être particulièrement solide, car il sera l’un des premiers éléments que scruteront les banques et les financeurs. Votre capacité à évaluer précisément les besoins de financement et à projeter un chiffre d’affaires réaliste jouera un rôle déterminant dans la confiance que vos partenaires vous accorderont. Votre plan financier doit inclure au minimum :

  • Un compte de résultat prévisionnel, qui détaille vos revenus et dépenses estimés, afin de dégager un résultat net escompté.
  • Un plan de trésorerie (ou budget de trésorerie), indiquant les entrées et sorties d’argent mois par mois, pour éviter tout déséquilibre de liquidités.
  • Un plan de financement, qui récapitule la provenance des ressources financières (apport personnel, prêt bancaire, subventions, investissements extérieurs) et leur utilisation concrète (achats de matériel, loyer, salaires, etc.).

Votre prévisionnel doit rester crédible et appuyé par des hypothèses que vous pouvez justifier. C’est une étape délicate : parfois, les entrepreneurs débutants ont tendance à surestimer leur chiffre d’affaires et à sous-estimer leurs charges. Or, cette sous-évaluation des coûts peut nuire à votre projet si elle fait vaciller votre trésorerie. En revanche, si vous présentez un ensemble financier cohérent, qui tient compte de la spécificité de votre secteur et des réalités de la concurrence, vous rassurerez vos interlocuteurs. Ils vous verront comme un porteur de projet sérieux, apte à affronter les aléas du marché et, par conséquent, digne d’obtenir un Kbis pour une société viable.

Identifier les risques et prévoir un plan B

Un bon business plan ne se contente pas de décrire un scénario « tout va bien ». Il doit également prendre en compte les risques potentiels qui pourraient émerger : difficulté d’approvisionnement, augmentation des coûts de matières premières, changement soudain de réglementation, arrivée d’un nouveau concurrent majeur, baisse de la demande, etc. L’exercice consiste ici à faire un examen lucide des menaces et à présenter des solutions ou contre-mesures concrètes :

• Prévoir une réserve financière pour faire face à un imprévu. • Garder une certaine flexibilité dans votre structure pour vous adapter à de nouvelles situations. • Diversifier vos sources de revenus ou vos canaux de distribution pour ne pas dépendre d’un seul client ou d’une seule modalité de vente. • Anticiper une possible baisse d’activité saisonnière en ajustant vos stocks et, si nécessaire, votre personnel.

En faisant preuve d’anticipation, vous démontrez que vous êtes prêt·e à piloter votre activité de manière responsable et professionnelle. Cela renforce votre crédibilité auprès des financeurs et facilite par la suite vos démarches administratives, dont la sollicitation du Kbis. En effet, les banques, les organismes d’accompagnement et même l’administration apprécient la transparence sur les menaces potentielles et les solutions envisagées.

Structurer votre document pour plus de clarté

L’aspect formel d’un business plan est parfois négligé, alors qu’il joue un rôle crucial dans la perception de votre projet. En effet, un document mal structuré peut rapidement donner l’impression que vous ne maîtrisez pas votre sujet ou que vous n’avez pas consacré l’attention nécessaire à sa mise en forme. Au contraire, un plan bien organisé et agréable à lire renforce la confiance et le sentiment de sérieux.

Pour vous guider, vous pouvez suivre un ordre logique :

  1. Résumé exécutif : synthèse en une page ou deux de l’essentiel du projet (vision, marché, stratégie, aspects financiers).
  2. Présentation du projet et de l’équipe dirigeante : précisez votre parcours, vos compétences, vos motivations.
  3. Analyse de marché : données, tendances, concurrents.
  4. Stratégie marketing et commerciale : positionnement, canaux de vente, plan de communication.
  5. Prévisions financières : budget de trésorerie, comptes prévisionnels, besoin de financement.
  6. Anticipation des risques : identification et solutions envisagées.

Une telle structure aidera votre lecteur, qu’il s’agisse d’un banquier, d’un partenaire ou d’un organisme public, à saisir rapidement ce qui est important. Et plus vous simplifierez la lecture, plus votre interlocuteur aura envie de valider votre dossier et de vous accompagner, y compris dans la délivrance du Kbis.

Soigner la forme pour valoriser le fond

Pour rendre votre business plan non seulement complet mais aussi séduisant, vous pouvez recourir à un langage clair et des illustrations chiffrées. Vous n’êtes pas tenu de faire un document trop graphique si vous ne maîtrisez pas la mise en page, mais un minimum d’attention à la présentation sera toujours apprécié. Choisissez une police de caractère lisible, espacez correctement vos paragraphes et, si vous êtes en mesure de le faire, insérez quelques tableaux récapitulatifs pour mettre en évidence les principaux indicateurs (coût de revient unitaire, marge moyenne, etc.).

Veillez également à éviter le jargon trop technique, surtout s’il est propre à votre secteur. Pour être convaincant, il faut se mettre à la place du lecteur qui n’a pas forcément votre expertise. Expliquez-lui clairement vos choix, tout en maintenant un rendu professionnel et soigné. Une astuce toute simple consiste à faire relire votre business plan par une personne de confiance qui n’est pas experte. Si elle comprend l’essentiel, c’est que votre document est clair. Si elle bute sur des passages, retravaillez-les afin qu’ils soient mieux explicités.

Se mettre en condition pour défendre son projet

Une fois que votre business plan est rédigé, l’exercice ne s’arrête pas là. Dans la plupart des cas, vous devrez présenter oralement votre projet devant un banquier, un jury ou un groupe d’investisseurs potentiels. Pour maximiser vos chances, il est indispensable de vous préparer à l’oral autant qu’à l’écrit. Répétez vos arguments, familiarisez-vous avec vos chiffres et soyez prêt·e à répondre aux objections ou aux interrogations. Votre attitude et votre aisance en parleront parfois plus que le document lui-même.

Lorsque vous sollicitez votre Kbis, il se peut que vous ayez à expliquer certains points devant un organisme administratif ou, en tout cas, à justifier certaines pièces dans votre dossier. Même si cette étape peut sembler plus formelle, soyez prêt·e à fournir des informations claires si on vous les demande. Un bon entrepreneur sait vulgariser l’essentiel de son activité et mettre en avant les spécificités de sa future entreprise. Si vous maîtrisez votre contenu, vous démontrerez que vous êtes la personne la plus apte à faire grandir ce projet.

Ne pas négliger l’aspect juridique

La réussite d’un projet entrepreneurial repose aussi sur un socle juridique solide. Le business plan doit impérativement mentionner la forme juridique que vous visez (auto-entreprise, SARL, SAS, etc.), vos obligations légales, ainsi que la manière dont vous avez l’intention de gérer la gouvernance de l’entreprise (répartition des parts sociales, droits de vote, rôles et responsabilités des cofondateurs, etc.). Chaque forme juridique présente des avantages et des inconvénients en termes de coûts, de responsabilité et de fiscalité.

Par exemple, opter pour une SAS (Société par Actions Simplifiée) peut être intéressant si vous souhaitez offrir de la flexibilité à vos associés et si vous prévoyez d’accueillir des investisseurs dans le futur. En revanche, choisir une SARL (Société à Responsabilité Limitée) est parfois plus adaptée pour un projet familial ou lorsque l’on veut encadrer clairement la répartition des pouvoirs. Le choix de la structure aura un impact direct sur vos statuts et, par extension, sur la manière dont vous allez constituer et présenter votre dossier pour le Kbis. Plus vous serez précis dans votre business plan, plus vous pourrez avancer rapidement dans vos formalités administratives.

Anticiper le dépôt du dossier et l’obtention du Kbis

L’obtention du Kbis est l’aboutissement du processus de création de votre entreprise. Dès que vous aurez validé les statuts de votre société et que vous aurez effectué les démarches de déclaration (auprès du Centre de Formalités des Entreprises, par exemple), vous pourrez recevoir ce précieux document officiel. Toute la cohérence de votre dossier joue un rôle : la propreté de vos statuts, la capacité de financement démontrée par votre business plan, et votre sérieux global.

Pour accélérer cette étape, assurez-vous d’avoir réuni toutes les pièces nécessaires : statuts signés, justificatifs d’adresse, dépôts de capital ou attestations de dépôts, éventuelles autorisations spécifiques selon votre secteur d’activité, etc. Même si vous déléguez une partie de ces démarches à un cabinet, vous devez connaître l’avancement de votre dépôt. Gardez en tête que le Kbis est la pièce qui atteste de l’existence légale de votre entreprise : sans lui, vous ne pourrez pas réaliser bon nombre d’actions clés, comme ouvrir un compte professionnel ou signer certains contrats. D’où l'intérêt de tout préparer méticuleusement en amont.

Cas pratiques : de la théorie à la réalité

Au fil des années, j’ai accompagné des porteurs de projet aux ambitions variées, ce qui m’a permis de constater que chaque entrepreneur a ses propres spécificités. Prenez l’exemple d’une jeune cheffe passionnée qui voulait ouvrir un service de traiteur healthy dans une grande ville. Son business plan décrivait en détail son positionnement : plats frais, livrés en entreprise, avec un engagement anti-gaspillage et une politique de prix transparente. Elle avait calculé sa marge en prenant en compte des fournisseurs locaux et des emballages recyclables plus coûteux, mais plus en accord avec sa philosophie responsable. Résultat : son prévisionnel de ventes était inférieur à celui de concurrents moins regardants sur la qualité, mais elle a su se positionner avec justesse pour cibler des entreprises prêtes à payer plus pour soutenir une démarche éco-responsable. Son Kbis a été obtenu en un temps record, et elle a vite pu commencer ses livraisons grâce à la confiance qu’elle avait su instaurer auprès de ses premiers clients.

Un autre cas marquant est celui d’un jeune ingénieur ambitionnant de lancer une plateforme de mise en relation dans le domaine du bricolage. Son business plan comprenait une étude de marché approfondie montrant la forte croissance des services à domicile. Il avait testé une version bêta de la plateforme auprès d’un panel d’utilisateurs, récolté des retours concrets, et affiné son offre en conséquence. Son équipe technique, composée de deux développeurs talentueux, était prête à gérer la montée en charge. En abordant chaque point avec précision, il a pu convaincre une banque de lui accorder un prêt, franchir les étapes administratives sans encombre et valider rapidement son immatriculation. Le secret ? Une vision claire, des hypothèses chiffrées crédibles et un engagement à résoudre une problématique réelle dans un segment de marché porteur.

S’appuyer sur un réseau de soutien et de conseils

Si toute cette préparation vous semble trop lourde à gérer seul·e, n’oubliez pas que vous n’êtes pas obligé·e de tout faire par vous-même. Il existe plusieurs réseaux d’accompagnement et d’aide à la création d’entreprise, tels que les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA), ou encore des associations dédiées à l’entrepreneuriat local. Certaines structures proposent même des ateliers gratuits ou à coût réduit pour vous aider à monter votre business plan. Vous pouvez également solliciter l’avis de professionnels, comme un expert-comptable, un avocat spécialisé ou un coach d’affaires. Dans tous les cas, veillez à garder la main sur votre projet : c’est votre entreprise, et vous devez comprendre et maîtriser chaque décision.

Je vous invite à vous renseigner en détail en suivant ce guide qui récapitule les dispositifs de soutien disponibles. Les réseaux spécialisés peuvent vous faire gagner un temps précieux et vous apporter des conseils de terrain. Surtout, ils vous aident à confronter vos hypothèses à la réalité, ce qui est d’une importance cruciale lorsque vous finalisez votre business plan. Ne craignez pas de faire évoluer votre plan si des retours extérieurs vous révèlent de nouveaux enjeux. Il est plus judicieux d’ajuster votre projet en phase de préparation plutôt que de le découvrir à vos dépens une fois votre Kbis obtenu.

Penser au développement sur le long terme

La demande de Kbis n’est qu’une étape. Aussi déterminante soit-elle, elle ne doit pas faire oublier la suite de l’aventure entrepreneuriale. Dans votre business plan, vous pouvez (et devriez) esquisser les perspectives de croissance à moyen ou long terme. Pour beaucoup d’entrepreneurs, la première année sert à poser les fondations : vous testez votre offre, ajustez vos financements, établissez vos premiers partenariats pérennes, et recrutez vos premiers collaborateurs. Mais une fois ce cap franchi, quelles sont vos ambitions ? Est-il pertinent de viser une extension géographique, de se diversifier sur d’autres segments de produits, ou de développer une offre numérique complémentaire ?

Toutes ces pistes de développement ne sont pas à prendre à la légère. Elles exigent parfois des investissements supplémentaires ou des recrutements spécifiques (notamment des profils commerciaux ou techniques). Si vous anticipez ce type de besoins dans votre business plan, vous serez mieux armé·e pour passer à l’action le moment venu. Vous pourrez également faire appel, le cas échéant, à de nouvelles sources de financement : le fait d’avoir un plan clair pour le futur rendra votre projet très attractif auprès des financeurs.

Vos prochaines étapes pour concrétiser votre projet

Comme vous l’aurez compris, construire un business plan solide est un ensemble de démarches : définir une vision, analyser un marché, bâtir une stratégie commerciale, consolider un plan financier cohérent et se préparer à défendre le projet. Chaque partie doit être abordée avec sérieux, car toutes les pièces de cet édifice s’imbriquent. Ne vous découragez surtout pas si l’exercice bouscule vos idées initiales. Au contraire, c’est souvent en faisant l’effort de bien analyser le marché et de chiffrer chaque scénario qu’on améliore son projet et qu’on augmente ses chances de réussite.

Pour faire passer votre dossier à l’étape administrative, vous veillerez à préparer tous les documents légaux nécessaires et à déposer votre demande de création au Centre de Formalités des Entreprises ou directement auprès du greffe compétent. Une fois votre dossier complet, vous n’aurez plus qu’à patienter pour recevoir le fameux Kbis, ce document officiel qui scelle l’existence juridique de votre activité. Si vous avez bien préparé votre terrain avec un business plan solide, cette phase se déroulera généralement sans accroc, et vous pourrez rapidement vous consacrer entièrement au développement de votre entreprise.

Mon dernier conseil : gardez toujours à l’esprit que le business plan n’est pas un texte figé qui dort dans un tiroir. C’est un outil évolutif, que vous pouvez (et devez) mettre à jour au fil du temps. Le marché change, vos objectifs peuvent évoluer, et chaque leçon tirée de l’expérience réelle devrait vous pousser à ajuster vos orientations. Vous verrez qu’en faisant preuve de souplesse et de méthode, le business plan deviendra votre meilleur allié pour prendre des décisions éclairées et piloter sereinement la croissance de votre structure.

J’espère que ces conseils pratiques vous aideront à bâtir un dossier convaincant, et je reste persuadée que chaque entrepreneur, avec un peu de méthode et beaucoup d’enthousiasme, peut faire de ses idées une réalité. Alors, à vous de jouer : prenez le temps de réfléchir à chaque étape, faites-vous accompagner si nécessaire, et lancez-vous dans la grande aventure entrepreneuriale en toute confiance. Le Kbis n’est plus qu’à quelques démarches !